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Afsud 2007 Afrique du sud 2007 : La terre des Bafana Journée 11 Le wake up call du jour intervient à 6 heures pétantes. Somme toute raisonnable, mais compte tenu de la saison, comme déjà expliqué, c’est tout à fait ce qu’il faut. Le temps est frisquet, mais dégagé. Le morning drive démarre à 7h30, nous avons donc du temps devant nous pour prendre une douche et un « light » breakfast, comme ils disent. On s’attendait à avoir du café et des "rusks", mais ce fut finalement bien plus complet que cela. Des toasts au beurre de cacahuète pour ceux qui, comme moi, n’adorent pas le « Bovril » (ou Marmite c’est pareil). , des céréales, de la salade de fruits frais, du yaourt, jus pressé… mmmh. Allez hop, en route pour la sortie matinale qui durera jusqu’onze heures. Mangoustes, rheedbuck, red duikers sont au programme ; ainsi qu’un Suni, la plus petite des antilopes. Vraiment mini, et toute mignonne, mais très peureuse aussi. Le tracker repérera bien quelques traces de black rhino et de lion, mais nous n’en verrons malheureusement pas d'avantage. Après n’avoir vu qu’un éléphant lors du drive nocturne de la veille, on est tout contents d’apercevoir enfin un groupe, mais celui-ci est au loin, et semble hésiter sur la direction à prendre. La scène est néanmoins très belle à admirer. 48. L'espace petit dej' à Tembe 49. Troupe d'éléphants à Tembe Notre patience sera finalement récompensée lorsque l’on retrouvera ce groupe après une petite demi-heure de recherche. Nous pourrons alors profiter de leurs jeux d’eau, et des pitreries de deux petits très en forme. On passe un agréable moment en leur compagnie, le genre de moment dont on a envie qu’il s’étire des heures durant. Mais l’heure tourne et il est temps de rentrer au campement pour le « vrai » petit dej… En plus des victuailles du petit matin, on nous sert des œufs, du bacon, des saucisses, tomates, champignons etc… il est vrai que ma montre indique déjà 11h30, ca fera office de lunch, c’est parfait ! 50. Espiègleries Notre incursion dans le monde de Tembe touche déjà à sa fin, et il ne nous reste plus guère le temps que de rempaqueter nos affaires et réaliser l’un ou l’autre achat à la petite boutique. Le départ se fait, comme l’arrivée, avec le 4X4 du lodge sous les chants des membres du staff venus saluer notre départ de leurs voix mélodieuses. L’instant est très touchant, et un petit frisson nous envahit au moment où notre convoi démarre. On se promet alors de revenir, quoiqu’il arrive, dans cet endroit où l’accueil dépasse tout ce qu’on a pu vivre jusqu’à présent 51. Chants d'aurevoir...une grande émotion ! Retour à la vie réelle en sillonnant les routes du Kwazulu en direction de Ste Lucia. Les abords de chaussée sont toujours aussi peuplés et animés. C’est l’une des raisons pour lesquelles on aime tant la région je pense. C’est très vivant, haut en couleur….Les kilomètres passent rapidement tant rien n’y est monotone. Entre les paysages verdoyants, les vendeuses d’ananas au faciès peinturluré, les troupeaux de bovidés prenant possession de la route ; on vit un vrai moment d’Afrique au son des chansons du cru que diffusent les baffles de notre véhicule. Nous arrivons à Ste Lucia dans l’après–midi pour y faire quelques courses. Nous n’avons pas choisi d’y rester cette année. Tout juste un détour par le Wimpy pour avaler la traditionnelle greek salad ; car finalement le petit déj’ ne nous a pas permis de tenir si longtemps que ca. 52. Vendeuse d'ananas (Kwazulu) La porte du parc de St Lucia wetlands ferme à 18h, et le chemin à parcourir après celle-ci est relativement long, donc, on ne traine pas d’avantage en ville. La première partie du parcours se fera avec une passagère supplémentaire. En effet, le garde à l’entrée nous demande si on peut déposer la jeune fille qui attend à la barrière, chez elle à l’intérieure de la réserve. Pas de problèmes, le temps de dégager quelque peu le siège arrière encombré de tout notre fourbi. Ne jamais embraquer d’inconnu en principe, mais bon, là, demandé si gentiment par un garde du parc...Comment refuser? En plus, franchement, en voyant la dégaine toute débonnaire de notre brave passagère, pas d’inquiétude à avoir. Tina embarque donc pour quelques km à bord. Ce petit service rendu , on accélère quelque peu histoire de ne pas être trop en retard au camp… enfin , quand je dis , on accélère , cela ne veut jamais guère dire que faire du 25 au lieu du 15km/h et s’arrêter un peu moins longtemps devant nos rencontres. Un rhino au loin, quelques zèbres, un beau bushbuck, et quelques koudous dont l’un a des cornes absolument somptueuses peuplent le parcours, avant la révérence du jour, sublime, tirée par l’astre solaire. 53. Le jour tire sa révérence sur la réserve de Cape Vidal Evidemment, nous sommes au camp à 18h passées et , oh surprise il n’y a absolument plus âme officielle qui vive...et ce depuis 16h30 ...aïe, grand stress ! Heureusement ils doivent avoir l’habitude, et on trouve une enveloppe à notre nom scotchée près de la barrière d’entrée, avec les clés de notre chalet à l’intérieur. Ouf, on ne l’aurait pas tirée belle s’il avait fallu rebrousser chemin dans le noir… On s’installe donc, la situation est superbe…; le logement un peu moins. Au charme de la construction tout en bois on doit malgré tout y opposer un aspect un peu vieillot et pas très clean. J’ai d’ailleurs crû que Delphine allait faire une attaque quand elle a découvert dans la salle de bain le cafard le plus énorme que j’aie jamais vu de ma vie ! Bah, mis à part ca, pas de risque d’être trop dérangé par les insectes, si j’en crois la colonie de geckos qui monte la garde. Les observer attraper tout ce qui bouge dans la lumière fut un spectacle ahurissant ! On a donc pu prendre notre repas à notre aise, le tout accompagné d’un Shiraz Simonsig 2001 du plus bel acabit…avant de s’endormir comme des masses. |