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Afsud 2008 Afrique du sud 2008 : Retour aux sources Journée 23 A notre réveil, le vent n’a toujours pas cessé. Il souffle toujours aussi fort, ce qui nous pousse à prendre le petit déjeuner a l’intérieur. Le soleil qui se lève n’apporte pas encore sa chaleur, mais nul doute que cela va venir. Seul un gemsbok vient s’aventurer au point d’eau en contrebas. Delphine prépare les salades pour le picnic du midi, avec le poulet cuit au bbq la veille. Au fil des séjours, on trouve quelques alternatives au « crackers + cheddar » qui constitue le plat national d’habitude ;o) On démarre vers 6h45, quittant à regret notre chalet, avec l’assurance d’y revenir dès que possible. Malgré la nuit agitée, on est tombés amoureux de l’endroit… 135. Les tsama melons envahissent les dunes rouges  On s’avance dans les dunes, en direction de la Nossob valley. C’est la matinée des couples : tout d’abord, des steenboks, et ensuite deux chacals tous mignons, occupés à se faire des papouilles. On les observe attendris, tandis qu’ils se toilettent mutuellement. Le vent ne diminue toujours pas… Un korhaan sonne l’alarme a notre passage, c’est dingue le boucan qu’ils peuvent faire à eux seuls ces piafs ! Alors que nous roulons, nous devons sans cesse éviter les mille-pattes qui ont envahi la piste. Il y en a des tas ! Peut être est ce le vent qui les a mis en mouvement, car il y en a sur des kilomètres, nous forçant à rouler au pas, et en slalom. 136. Ils sont des centaines sur la piste !  On atteint enfin la jonction à hauteur de Kij-Kij, ou l’on entame notre remontée vers Nossob. Un premier arrêt à Melkvlei ou une mangouste vient vérifier que l’on a rien d’intéressant a chiper. Quelques piafs font de même, mais il est encore trop tôt pour ça La route nous apporte les traditionnels Gemsboks, springboks, Wildebeests, écureuils… Deux secretary birds se livrent à un ballet somptueux dans le lit de la rivière asséchée. Ils virevoltent dans tous les sens, à tel point qu’on ne peut déterminer s’il s’agit d’une cour, ou d’une intimidation. Un peu trop loin pour en tirer des clichés intéressants, mais diablement fascinant à observer ! Peu avant midi, on repère un African wild cat en pleine toilette sur une branche haute. Imperturbable, il poursuit son ouvrage avant d’aller se coucher dans le feuillage. On est contents de pouvoir en observer un, car on se dit que la période de l’année est moins propice que Juin pour cela. La suite nous donnera raison, car c’est le seul que l’on verra du séjour. On atteint l’aire de Picnic de Dikbaardskolk au moment parfait pour la pause midi. On est absolument seuls : quel pied ! Même le cobra résident ne semble pas vouloir venir nous saluer ;o)) Le vent souffle toujours, abaissant la température au point que nous choisirons une table au soleil pour déguster nos salades. 137. Paysage typique du Kgalagadi  La route nous conduisant ensuite au camp de Nossob sera parsemée de volatiles en tous genres. Vautours, Chouettes, et surtout un couple de Pale Chantings avec un juvénile à leur côtés. Il est très beau, et si différents de ses parents … Notre destination est atteinte sur le coup de 16h00. On check-in, et retour en drive 20 minutes plus tard. Là, je vais connaître mon émotion de la journée ! Il faut savoir que pour lutter contre l’invasion de chacals dans le camp, les autorités ont à présent décidé de laisser les grilles d’entrée fermées en permanence. Il faut donc aller les ouvrir soi-même lorsque l’on part en drive. Je descends donc de la voiture pour m’exécuter et me fige net en empoignant le verrou. Un magnifique serpent se trouve en bord de piste, se dresse et me fixe. Je suis tétanisé. Lentement, j’ouvre la grille et recule vers le 4X4 sous les yeux incrédules de Delphine qui se demande bien ce qui m’arrive encore ;o) Fort heureusement, mon compagnon choisira de s’enfoncer dans les herbes sèches, me permettant de refermer la grille plus aisément après notre sortie. J’avoue que je n’en menais pas large, et lui comme pour me narguer, réapparait à l’orée de la forêt de graminées. On en profite pour lui tirer le portrait... 138. Qui que tu sois , reste où tu es...  On remonte vers le Nord, au delà du camp jusque Kwang, où nous ferons demi-tour. De chouettes rencontres avec un bateleur des savanes, un tawny eagle, et une outarde. Un faucon lanier vient ensuite se poser sur un tronc sec, avec sa proie dans les serres. Il a attrapé un pigeon aussi gros que lui, et commence à le plumer sur place ! On n’ose pas trop manœuvrer de peur de le faire fuir, et donc malgré l’un ou l’autre obstacle, on profite d’un spectacle saisissant. 139. Lunch du faucon lanier (Nossob)  Vers 18h30, nous sommes de retour, plus de serpent à la gate … ;o) Un petit passage par le hide du camp pour y observer deux chacals venus se désaltérer sous un ciel qui rosit de plus en plus. Comme à l’accoutumée : braai ce soir. Je surveille les alentours d’un œil car malgré les nouvelles dispositions, il y a toujours l’un où l’autre petit malin aux oreilles pointues qui patrouille entre les bungalows. Il est vrai cependant que le nombre a sérieusement baissé à l’intérieur du camp. Par contre ils chantent toujours aussi bien au dehors, lorsque les premiers effluves de viande grillée viennent à leurs narines. Après ce diner-concert, on repasse une dernière fois par le hide ou nous pourrons voir un chacal, et un night jar. L’arrivée d’un troupeau de springboks sortis de nulle part sera notre dernière observation du jour. Ils sont sur leurs gardes et viennent boire avec une extrême prudence. On sent une tension palpable, mais aucun prédateur ne viendra troubler le calme de la nuit. Il est à présent 22h, l’heure des braves… 
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